(English is at the bottom!)

Si vous arrivez sur cette page, c’est que vous avez trouvé une de mes œuvres dans un livre de la BPI.

Depuis que je crée, un projet me tient particulièrement à cœur : rendre l’art accessible à tous.

Alors j’ai déjà tenté quelques expériences :

- Des marchés de créateurs où je proposais mes œuvres à prix libre.

- Des œuvres en libre accès déposées dans des boite à livres.

Voici 2 belles histoires :

La maman et ses deux enfants :

J’aime beaucoup expliquer mon travail et comme je fais -entre autres- de la gravure, j’apporte les matrices pour les montrer et décrire le processus (gravure à la gouge, encrage, transfert etc...).
Lors d’un marché de créateurs à Malakoff, deux enfants d’une dizaine d’année se montrent particulièrement curieux. Je dis alors à la maman que toutes les oeuvres exposées sont à prix libre, qu’il suffit de mettre – ou pas ! – ce que l’on veut dans la petite boite.
Grand sourire, elle propose à ses enfants de choisir chacun une œuvre.
Et là…: ils ont tout fouillé, tout regardé, comme des enfants qu’on aurait lâchés dans un magasin de jouets en les autorisant à choisir. Ils ont passé en revue tous mes cartons à dessin, les regardant un par un, discutant de leur choix. J’étais aux anges, ce moment était juste génial !
Parfois je me demande à quoi sert l’art, pourquoi je crée, et là j’avais une ébauche de réponse : pour ces petits moments de grâce. Pour le plaisir de faire rentrer de l’art dans des chambres d’enfants, un soir comme ça, en passant, sur le chemin de retour de l’école.

 

L’étudiante :

Il y a un public particulièrement réceptif aux initiatives d’art à prix libre : les étudiants. Parce qu’ils sont souvent cultivés, sensibles aux pratiques artistiques et ont un budget serré. Lors d’une vente à prix libre, une étudiante choisit trois petites œuvres, va retirer de l’argent pour le glisser dans la boite. On discute, elle aime vraiment ce que je fais, adore une œuvre plus grande, mais me dit qu’elle ne la prendra pas parce qu’elle souhaite respecter mon travail et donc payer un prix qui lui semble juste et qu’elle ne peut pas se permettre ce mois-ci de dépenser plus. On continue à discuter, puis elle part. Vous devinez la suite, je l’ai rattrapée et je lui ai offert le grand format qui lui avait tapé dans l’œil. Et là encore, quel plaisir !

 

L’art est fait pour être diffusé, l’art est fait pour être partagé.

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La BPI est ma bibliothèque de cœur, j’y passais mes soirées quand j’étais étudiante. Elle a changé, mais il y a une chose qui est conforme à mes souvenirs, c’est son empreinte olfactive, mélange de papier, de transpiration, de moquette… l’odeur du lieu et des gens qui y « vivent ».

Lors d’un passage fin Septembre pour faire des recherches, j’y ai vitre retrouvé mes repères, mon « chez moi » et j’ai décidé d’y poursuivre les expérimentations d’œuvres gratuites.

Et finalement, quel meilleur lieu pour diffuser des œuvres que Beaubourg !

Allez, vous savez tout. J’espère que vous prendrez beaucoup de plaisir à rapporter un œuvre « à la maison ». Prenez-en soin, et donnez-moi de ses nouvelles sur LDEPOND(letrucquivabien)YAHOO.FR si vous le souhaitez !

Laurence

Instagram: @lolodep1

 

Note pour le personnel de la BPI : Je veille à ce que les œuvres n’abîment pas les livres, je les sélectionne fines et je les protège. J’espère que vous laisserez vivre ce projet. N’hésitez pas à me contacter si besoin !